Risques pour la vie, stress, pression professionnelle ou personnelle, événement traumatisant, histoire familiale ou personnelle compliquée… Il existe de nombreuses raisons qui peuvent créer de l’inconfort en nous et nous amener à pousser la porte d’un spécialiste psychique.
Si la maladie mentale au sens strict relève davantage du domaine de la psychiatrie et est généralement traitée principalement à l’aide de médicaments, il peut être nécessaire de suivre une psychothérapie pour des troubles plus légers : anxiété chronique, phobie, troubles du sommeil, événement traumatique ou stade difficile à surmonter (deuil, licenciement, divorce…), dépression temporaire ou à long terme, manque de confiance en soi ou problèmes sexuels.
Les psychothérapeutes travaillent également avec les enfants pour résoudre des troubles tels que l’hyperactivité, les difficultés scolaires, les troubles de l’attention et de la concentration, les problèmes de comportement ou l’agressivité. Chez les adolescents, la psychothérapie intervient dans les problèmes de rupture familiale, de violence, d’idées suicidaires ou pour résoudre les troubles de l’alimentation (anorexie…).
Décider d’aller voir un psy est souvent une affaire personnelle . Nous ressentons le besoin d’être aidés ou « coachés »., que le problème soit ponctuel (difficulté à réussir un examen, difficulté à se remettre d’une rupture amoureuse…) ou chronique (dépression, phobie…). Si certains troubles peuvent être résolus en quelques séances, d’autres nécessitent un suivi pendant plusieurs mois, voire plusieurs années.
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Quel psy dois-je aller voir ?
Il existe plusieurs types de thérapeutes dans le domaine du « rétrécissement » ou des troubles mentaux :
- Le psychiatre Ce qui distingue le psychiatre des autres spécialistes « psychiatriques », c’est qu’il s’agit d’un médecin. Il a d’abord obtenu une maîtrise en médecine avant de se spécialiser en psychiatrie et en psychothérapie. En tant que médecin, il peut prescrire médicaments et arrêts de travail à ses patients.
- Le psychologue Le psychologue est titulaire d’un master universitaire en psychologie. Il consulte habituellement au bureau et est qualifié pour donner des conseils psychologiques . S’il n’a pas reçu de formation complémentaire, il ne peut pas effectuer de psychothérapie. Il ne peut pas non plus prescrire des médicaments ou des arrêts de travail.
- Le psychothérapeute En plus d’avoir obtenu un diplôme en psychologie, le psychothérapeute a suivi une formation complémentaire lui permettant de mener une thérapie . Toutefois, il ne peut pas prescrire de médicaments ni d’arrêts de travail.
- Le psychanalyste Le psychanalyste est un psychothérapeute ou un psychiatre qui pratique une thérapie spécifique : la psychanalyse . L’objectif est de traiter les patients en les laissant parler et en les aidant à explorer leur inconscient (ce processus peut prendre plusieurs ans). Si le psychanalyste est également psychiatre, il peut prescrire des médicaments.
Le choix entre ces différents thérapeutes se fera en fonction du trouble dont souffre le patient ainsi que de ses objectifs personnels . Le diplôme à lui seul n’est pas une garantie de qualité : vous pouvez trouver de mauvais psychiatres et de très bons psychologues. De plus, lorsqu’on traite de problèmes psychologiques, on traite avec l’humain : la facilité de contact entre le thérapeute et son patient est donc déterminante. Il est courant de devoir essayer plusieurs thérapeutes avant de trouver celui qui nous convient.
Si le patient souhaite se voir prescrire des médicaments (antidépresseurs…), il doit consulter un psychiatre.
Suis-je couvert par mon assurance maladie si je vais voir un psy ?
Si vous êtes pris en charge par un psychiatre, l’assurance maladie de base couvrira le traitement pendant 40 séances. (Si plus de sessions sont nécessaires pour résoudre le problème, le médecin responsable du traitement peut faire une demande auprès de la compagnie d’assurance maladie.)
Si vous êtes suivi par un psychologue ou un psychothérapeute (non médecin), l’assurance maladie de base ne couvrira pas le traitement uniquement s’il a lieu dans le cadre d’une psychothérapie déléguée : un médecin ou un psychiatre délègue tout ou partie du traitement à un psychologue-psychothérapeute et le traitement se poursuit dans le cabinet du médecin et sous sa responsabilité. C’est alors le médecin lui-même qui facture la prestation à l’assurance maladie. 90% de la facture sera couverte par l’assurance maladie.
Remarque : même si le traitement est couvert par une assurance maladie, vous restez responsable du partage des coûts (franchise et co-paiement).
Si vous êtes suivi par un psychologue ou un psychothérapeute dans leur propre cabinet, l’assurance maladie de base ne couvrira pas le traitement. Toutefois, l’assurance complémentaire peut couvrir une partie du salaire (de 50 à 75% de la facture et jusqu’à un certain plafond annuel). Toutefois, pour obtenir cette couverture, il est nécessaire que le traitement psychothérapeutique ait été prescrit par un médecin et que le psychologue ou psychothérapeute soit reconnu par votre assureur maladie. Une partie de la facture restera à votre charge. Sachant qu’une séance de psychothérapie en Suisse coûte en moyenne 150 francs, il convient de définir un budget avant d’entreprendre un traitement psychothérapeutique.
Et si je décidais plutôt de me tourner vers la médecine alternative ?
Si les troubles psychologiques que vous ressentez sont légers et ponctuels (stress, insomnie…), vous pouvez vous tourner vers une médecine alternative plutôt que vers un psychothérapeute.
En effet, certains médicaments doux tels que l’acupuncture ou la sophrologie peuvent vous aider à réguler vos émotions et à vous protéger du stress. Homéopathie et phytothérapie les traitements peuvent vous aider à calmer vos angoisses et à trouver le bon sommeil.
Les médicaments naturels sont souvent utilisés chez les enfants : ils ont l’avantage d’être moins agressifs que la médecine traditionnelle.
L’assurance maladie de base couvrira votre traitement de médecine naturelle s’il est prescrit par un médecin et s’il s’inscrit dans les spécialités reconnues par le LaMAL : médecine anthroposophique, homéopathie, phytothérapie, thérapie neurale et médecine traditionnelle chinoise (dont l’acupuncture fait partie).
Si le traitement de médecine alternative est prescrit par un thérapeute non médecin ou ne correspond pas aux spécialités reconnues par le LaMAL (c’est le cas de la sophrologie par exemple), une assurance maladie complémentaire peut couvrir le traitement.
Toutes les assurances maladie n’offrent pas les mêmes avantages pour l’assurance psychothérapie complémentaire.
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