Covid-2019 : que savoir du variant Omicron ?

Le 16 novembre 2019 à Wuhan, la Chine fit face à une maladie infectieuse dont le coronavirus SARS-Cov-2 était à l’origine. Depuis lors, la maladie s’est étendue au monde entier entraînant des confinements et malheureusement de nombreux cas de décès. Mais depuis peu, le variant Omicron préoccupe plus d’uns. Voici ce que vous devez savoir sur ce sujet.

D’où vient le variant Omicron ?

Le variant Omicron a été signalé le 24 novembre 2021 en Afrique du Sud. Toutefois, les scientifiques n’arrivent pas à expliquer la provenance ni les conditions d’évolution de ce virus. Toutefois, en déterminant son apparition, ces experts ont su contenir la maladie.

Même s’il existe une explication selon laquelle le variant Omicron serait d’origine animale, cela reste moins crédible. Toutes les études montrent une évolution au sein d’un organisme humain. En effet, la constitution du variant diffère de tout ce qui était connu. Cela permet de se fixer plus ou moins sur son mode d’apparition. Ainsi, les études approfondies ont permis de faire un lien entre les personnes souffrant d’infections chroniques (immunité déficiente) et le variant omicron.

Il est donc démontré qu’il s’est développé au sein d’une personne portant le VIH. Vu la faiblesse de son système immunitaire, Omicron n’a pas pu être éliminé. Cela lui a même permis de connaître de nombreuses mutations. Il en ressort donc qu’une prise en charge des personnes immunodéficientes permettrait d’éviter la propagation de ce virus.

Omicron est-il plus dangereux ?

Vu l’ampleur que connaît le nouveau variant, c’est tout à fait légitime de se poser la question de savoir s’il est plus dangereux que la forme Delta par exemple. En effet, certains pays ont connu le variant Omicron avant la France. Dans ces pays, tout comme dans l’hexagone, il est plus contagieux que le variant Delta.

C’est le cas par exemple de l’Afrique du Sud, l’Angleterre ou le Danemark pour ne citer que ceux-là. Le variant Omicron est 5 fois plus contagieux que la forme Delta, ce qui explique son évolution phénoménale au sein de la population. À titre d’exemple, on note une admission à l’hôpital de 1,7 % dans le cas du variant Omicron contre 19 % pour la forme Delta en Afrique Sud.

Ces chiffres ne renseignent pas forcément sur une plus faible dangerosité de ce nouveau variant. En effet, 90 % des personnes décédées en Afrique du Sud n’étaient pas vaccinées. Cela donne une piste à exploiter. On dénombre moins de cas d’hospitalisation, car les personnes affectées ont déjà été en contact avec la forme Delta en développant une certaine immunité naturelle. De même, les vaccins auront été d’un grand secours.

Par ailleurs, les mesures de restriction portent leurs fruits, puisque les cas de contamination semblent se stabiliser surtout en France.

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