Vous savez, je n’aurais jamais pensé faire ça un jour : répondre à des questions personnelles sur un blog tel que :
- « Ai-je déjà souffert d’un problème de santé psychologique ? »
- « Pourquoi suis-je devenu psychologue ? »
- « Ai-je déjà fait de la psychothérapie moi-même en tant que cliente ? »
- « Comment puis-je m’en sortir après mes consultations ? »
- « Qui est mon auteur préféré en psychologie ?
- « Et si je n’avais pas été psychologue, qu’aurais-je aimé faire en tant que travail ? » »
- « À quoi ressemble une journée typique dans la vie d’un psychologue ? »
Voici donc les réponses à ces questions. J’espère que tout cela vous sera utile !
1) Ai-je déjà souffert d’un problème de santé psychologique ?
La réponse : oui. En 1997-98, alors que je faisais ma première année d’études en psychologie, je souffrais d’anxiété . Les symptômes : soucis difficiles à gérer, tension musculaire, sensation d’accablement, sensation de danger imminent, etc. C’était très inconfortable. Je ne souhaite cela à personne. Cette année-là, j’ai vécu plusieurs adaptations : déménagement, première expérience de cohabitation (avec trois colocataires !) , la première année d’études universitaires. D’autres facteurs qui n’ont pas aidé : je n’avais pas assez d’activités sociales et de divertissement ; je faisais peu d’exercice physique. Et je ne connaissais pas grand-chose aux techniques de relaxation à l’époque. Bref, il y avait clairement un manque d’équilibre dans mes sphères de vie. Toutes les conditions étaient bonnes pour que je sois anxieuse et la fatigue.
Ce n’est peut-être pas un hasard si je souhaite aujourd’hui faire de la prévention des problèmes de santé psychologique par le biais de conférences. J’encourage les gens à équilibrer leurs sphères de vie : relations, famille, travail/études, santé, finances, etc. Est-ce que cela vous semble logique ?
2) Pourquoi suis-je devenu psychologue ?
Au secondaire 2, il y avait un élève de ma classe qui était habituellement le premier de la classe. C’était une introvertie, timide et studieuse. L’année suivante, au secondaire 3, elle était avec moi dans le cours de mathématiques. Un jour, j’ai vu sa note au premier examen : 72%. « Hein ? Quoi ? Elle a obtenu 72% ! Ça ne peut pas l’être ! » , je me suis dit. Alors je lui ai dit à quel point j’étais surpris.
Elle m’a dit qu’elle traversait une période difficile : ses parents venaient de divorcer, elle était en conflit avec sa mère avec qui elle vivait, son frère lui tombait sur les nerfs, etc. pour avoir accès au monde intérieur d’une personne. En fait, je n’ai jamais oublié ce que j’ai ressenti à ce moment-là. C’est alors que l’idée de devenir psychologue a commencé à germer dans mon esprit. Cette idée ne m’a pas laissé tomber par la suite, même si d’autres domaines d’études m’intéressaient vraiment beaucoup.
3) Ai-je déjà fait de la psychothérapie moi-même ?
En 2001, j’ai eu la chance de découvrir, très libératrice, une approche dite psychocorporelle. Je dois dire que cette thérapie a été, sans aucun doute, l’un des meilleurs investissements de ma vie. Aujourd’hui, je ne serais pas capable de faire mon travail de psychothérapeute si je n’avais pas fait ce « nettoyage émotionnel » au début des années 2000. Je pourrais vous parler pendant des heures des avantages et des changements qui se sont produits avec ce traitement.
De plus, en 2005, j’ai consulté un psychologue en raison d’un deuil ancien et non résolu. Elle a utilisé l’intégration des mouvements oculaires (IMO) pour aide-moi à résoudre ce chagrin. Et cela a fonctionné ! Convaincue de la valeur de cette technique, je l’utilise souvent pour aider mes clients.
Bref, nous avons tous un certain nettoyage à faire dans notre boîte à émotions !
4) Si je n’avais pas été psychologue, quel autre travail aurais-je aimé faire ?
J’aurais également aimé être professeur de biologie ou de français. Oui ! J’aime apprendre puis partager mes connaissances.
Ce n’est pas un hasard si, aujourd’hui, j’anime des conférences, des formations et j’écris des articles de blog en tant que psychologue. C’est l’occasion pour moi de partager mes connaissances .
5) Comment puis-je me déconnecter après une consultation ?
Bien que mes clients me parlent d’expériences de vie traumatisantes, j’arrive généralement à reprendre facilement après mes consultations. Heureusement ! Sinon, je risquerais de subir un burnout.
Vous vous demandez peut-être quelles sont mes astuces pour me sortir d’affaire ? Écouter des émissions comiques, bouger (environ 30 minutes par jour), écouter de la musique, aller au cinéma à l’occasion, cuisiner, entretenir mon réseau social, parler de bêtises (j’excellent !) , méditez, prenez soin de mon sommeil et écrivez des chroniques sur mon blog !
Comme je suis en quelque sorte mon propre outil de travail, j’ai la responsabilité de prendre soin de ma santé mentale et physique et de maintenir, autant que possible, un bon équilibre de vie. (Est-ce que je me répète ?)
6) Qui est mon auteur préféré en psychologie ?
Sans hésitation, je dirais le psychologue et auteur américain Arthur Janov . Sa théorie primitive m’a beaucoup éclairé sur le fonctionnement de l’esprit humain. Sa théorie percutante et ses exemples cliniques m’ont fait réaliser comment les traumatismes et les déficiences émotionnelles précoces affectent notre personnalité, nos motivations, nos comportements, notre façon de percevoir et notre Vies. Troubles psychologiques. Ce n’est pas un hasard si je reste à l’affût des approches et des techniques qui peuvent guérir les blessures du passé :
- Intégration par mouvements oculaires (IMO)
- Intégration du cycle de vie (LCI)
- Thérapie de reconsolidation (méthode Brunet)
- Technique de liberté émotionnelle
- etc.
Je déplore le fait que le psychologue Janov soit si peu connu aujourd’hui du grand public et des psychologues du Québec. Au cours de mes études universitaires, je n’ai entendu son nom qu’une seule fois dans un cours d’histoire de la psychologie, lors de la première session. Le professeur a classé ce psychologue parmi les « néo-freudiens ». Rien de plus n’a été mentionné à ce sujet. Dommage Heureusement, pendant mes études de master, un ami passionné de psychologie m’a présenté cet auteur. Je lui en suis très reconnaissant.
Vous souhaitez lire quelques livres de Janov ? Voici ce que je vous propose :
- Le corps se souvient
- Prisonniers de souffrance
- La biologie de l’amour
- L’amour et l’enfant
7) À quoi ressemble une journée de psychologue typique ?
Les psychologues en cabinet privé ont la liberté d’organiser leurs journées comme ils le souhaitent. Pour ma part, je propose des consultations du lundi au jeudi. Voici à quoi ressemble une journée type (mon emploi du temps est un peu atypique d’ailleurs) :
- Le matin, je réserve un bloc d’environ deux heures pour le volet recherche et développement ! Que dois-je faire concrètement ? Lire des livres ou des articles, écouter des webinaires ou des documentaires. Cela me donne des idées pour mes articles de blog ou pour des conférences. Parfois, je prends ce temps pour améliorer mes conférences actuelles. Bref, le matin : documentation, réflexion et création ! Pendant ce laps de temps, je mets mon téléphone portable en mode avion. Aucune notification, aucun appel, aucun e-mail, pas de Facebook ou LinkedIn ! À mon avis, les sources de distraction sont ennemis de la concentration, de la productivité et de la créativité.
- En fin de matinée, je rencontre mon premier client de la journée. Après chaque consultation, je prends quelques minutes pour écrire une note dans le dossier du client.
- Je prends le temps de dîner et de me reposer quelques minutes. Confidences : Je mange peu ou pas de produits céréaliers à midi (j’en mange le matin et le soir). Je préfère les légumes (crus et/ou cuits) et une source de protéines (par exemple, le poisson ou les légumineuses) au déjeuner. De cette façon, je me sens plus alerte et en forme l’après-midi pour mes consultations.
- Dans l’après-midi, je rencontre deux clients. Je prévois souvent 75 à 90 minutes par personne, au cas où j’utiliserais l’intégration des mouvements oculaires (IMO) avec mes clients. Les personnes qui sont en arrêt de travail ou à la retraite aiment avoir leur rendez-vous tard le matin ou en début d’après-midi, en dehors des heures de circulation !
- En fin d’après-midi, je prends une collation ; je réponds aux e-mails ou aux messages vocaux. Ensuite, je fais environ 30 minutes d’exercice physique pour obtenir de l’oxygène, rechargez mes batteries et décrochez le travail.
- Ensuite, je prépare le dîner (oui, j’aime cuisiner !). Après avoir mangé, je change d’avis (par exemple, une émission de comédie à la télévision) avant de retourner au travail le soir.
- Le soir, dernière consultation de la journée. C’est mon moment préféré pour pratiquer la psychothérapie. C’est surprenant, n’est-ce pas ? Je reçois souvent des personnes qui n’ont pas le temps de venir à mon bureau pendant la journée en raison de leur travail.
- À la fin de la soirée, je décompresse en discutant, en écoutant un film ou en allant prendre l’air pendant quelques minutes quand il ne fait pas -25 degrés Celsius ! Parfois, je médite quelques minutes avant de me coucher.
Comme vous pouvez le constater, mes journées, même si elles sont occupées, comptent le temps pour…
- divertissement ;
- relations interpersonnelles
- Détente
- activité physique.
Un esprit sain dans un corps sain : une devise qui me plaît !
Dans
Je t’ai beaucoup parlé de moi. J’espère que ces confidences auraient pu vous être utiles, vous inspirer, vous divertir, sinon vous aider à vous endormir ! Ah ! Ah ! Ah !
conclusion
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Stéphane Migneault Psychologue, auteur et conférencier
UN CADEAU POUR VOUS Je vous ai résumé le livre Toxic Cocktail : How Endocrine Disruptors Poison Our Brains. Auteur : Barbara Demaneix, biologiste de renommée internationale spécialisée en endocrinologie. Téléchargez le résumé en vous rendant sur https://stephanemigneault.com/perturbateurs-endocriniens/
Vous y trouverez notamment de nombreux conseils pratiques pour vous protéger des perturbateurs endocriniens. Vous serez également abonné à ma newsletter dont vous pourrez vous désinscrire à tout moment.